"On se doutait que c'était lui, on le voyait promener ses chiens dans le quartier avec un sentiment d'impunité". Ces mots forts sont ceux d'une voisine du couple Jubillar à Cagnac-les-Mines. Au lendemain de la mise en examen de Cédric Jubillar pour meurtre, les langues commencent à se délier même si la plupart des Cagnacois rencontrés aux abords de la maison et dans le village préfèrent rester discrets.
Entre un sentiment de soulagement et de fatalisme. "L'affaire n'est pas finie, il reste beaucoup de mystères, explique un riverain. On est soulagé mais on veut surtout qu'elle soit encore vivante. C'est le plus important." Les mots envers Cédric sont beaucoup plus durs : "Il faisait le "kakou" dans le village, avec cet aspect arrogant... c'est quelqu'un vers qui on n’a pas envie d'aller", rajoute cette même personne.
"Oui j'avais la conviction qu'il avait sa part de responsabilité, témoigne une proche du couple. C'est un manipulateur : tout ce qui tourne autour de lui, il devait le contrôler". Elle ne se dit pas soulagée par la mise en examen de Cédric : "Je serai soulagée quand on saura où elle est et ce qu'il s'est passé réellement. Il faut la retrouver pour que ses enfants aient des réponses."