Comme le veut la procédure, le parquet avait ouvert de manière automatique une enquête pour “recherche des causes de la mort” tout de suite après l’annonce du décès de la jeune femme de 32 ans. Le Parisien indique cependant qu’une autre enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Remiremont pour “harcèlement moral ayant poussé au suicide”.
MavaChou, qui comptait 151.000 abonnés à sa chaîne Youtube, 38.000 sur Facebook et 90.000 sur Instagram, subissait régulièrement des attaques la visant sur internet. L’enquête confié à la brigade de Remiremont doit permettre de déterminer quels internautes auraient pu, à travers leurs messages, pousser MavaChou à mettre fin à ses jours.
Plusieurs plaintes déposées
Avant son décès la jeune femme a tenté d’alerter les autorités sur les violences dont elle était victime. “Une plainte a été déposée au nom de Maëva (Frossard, son vrai nom, ndlr) et de son nouveau conjoint pour harcèlement moral et provocation au suicide contre son ex-mari et contre X. Malheureusement la plainte est partie le jour de son décès”, a indiqué dimanche 26 décembre à l’AFP Me Stéphane Giuranna, avocat à Epinal, confirmant une information du quotidien Vosges Matin.
Et cette plainte n’est pas la seule puisque Maëva Frossard avait déjà déposé cinq plaintes directement au commissariat depuis mai 2020, sans qu’aucune d’entre elles n’aboutisse.